Vers une économie circulaire durable dans l’emballage

Le 23/09/2025 à 10:14

Comment concilier les impératifs écologiques, les obligations légales, les attentes croissantes des consommateurs et la nécessité de proposer des solutions capables de répondre aux attentes marketing (présentation, praticité, maîtrise des coûts), tout en assurant la protection des produits et l’efficacité logistique ? La réduction des emballages peut s’envisager de différentes manières : optimiser la taille des cartons, supprimer les espaces inutiles, utiliser des films plus techniques ou même éliminer l’emballage secondaire, tout en garantissant la protection, la mise en lots (UVC) et une présentation adaptée aux contraintes de la distribution. L’emballage de transport peut alors devenir à la fois protecteur et display (PAV).

Trois axes majeurs structurent cette transformation :

La recyclabilité. L’utilisation de mono-matériaux, comme le polyéthylène ou le polypropylène, facilite le tri et le recyclage. Mais la situation diffère selon les pays : en France, les filières ne sont pas homogènes, alors que les pays nordiques affichent déjà de meilleurs résultats. Codes couleurs, logos de tri et campagnes de sensibilisation sont devenus indispensables pour rendre le recyclable réellement recyclé.

L’écoresponsabilité. Les industriels travaillent à alléger les packs, réduire les volumes superflus, adopter des encres à l’eau et des colles sans solvants. Les alternatives biosourcées, comme les films compostables d’origine végétale, restent limitées mais trouvent leur place sur certains segments – fruits et légumes notamment.

La durabilité. Elle s’appréhende sur l’ensemble du cycle de vie : extraction des matières premières, production, usage, collecte, recyclage ou valorisation énergétique. Un emballage plastique léger peut, par exemple, réduire le gaspillage alimentaire et l’empreinte logistique, et donc être plus durable qu’un matériau plus lourd mais moins fonctionnel.

Au-delà de la conformité réglementaire, l’emballage est devenu un levier incontournable de transition écologique : réduction du gaspillage, optimisation des coûts et image de marque renforcée.

Les marques capables de combiner innovation, responsabilité et efficacité opérationnelle disposent d’un avantage compétitif décisif dans un marché où l’éthique devient un critère de choix à part entière.

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