Avec l’adoption de nouvelles règlementations sur l’emballage par la commission européenne et au-delà du débat sur le remplacement du plastique ou le retour au papier, l’une des questions clés demeure celle de la réduction du volume de vide à l’intérieur de l’emballage et donc, du volume de celui-ci. Si Ikea transporte des meubles en kit, c’est parce que cela prend moins de place et a un impact plus faible sur le transport. En est-il de même lorsqu’il s’agit d’emballer des steaks hachés, des chips ou des biscuits apéritifs ? Encore faudrait-il définir des contraintes ou des normes volumiques pour le vide créé ou préservé autour du produit. Réduire le poids de l’emballage, est-ce forcément réduire son volume ? Et surtout, de quel vide parlons-nous dans ces conditions ? Car l’oxygène O2 et le gaz carbonique CO2 sont parfois néfastes et souvent nécessaires à la conservation des aliments ou des produits transformés. Tout dépend à la fois de la quantité au contact du produit et de la vitesse de remplacement par l’air extérieur. Ainsi, moins de vide équivaut à un emballage plus près du produit et donc moins de volume d’O2 ou de CO2 ; ceci posant la question de la qualité de l’enveloppe et de la durée de conservation optimale souhaitée pour le produit. Ces questions nécessitent déjà des mesures, des analyses d’une très haute précision. C’est, par exemple, ce que les instruments du fabricant français Anéolia permettent depuis 15 ans. Certains industriels en sont équipés et réalisent des tests d’herméticité régulièrement en amont et en aval de leur production, afin de mieux protéger à la fois les produits et les consommateurs. Les changements de norme sont une opportunité pour chacun de mesurer les progrès à réaliser pour défendre le secteur agroalimentaire et la qualité du made in France.
Home » Pourquoi le vide dans l’emballage doit-il être parfaitement mesuré
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