Les deux coopératives Terrena et Agrial annoncent un projet d’union « pour mieux accompagner les agriculteurs et résister à la concurrence internationale ». Le nouveau géant pèserait près de 13 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Deux poids lourds de l’agroalimentaire n’en formant plus qu’un seul. L’idée est en train de faire son chemin chez Agrial et Terrena. Les deux coopératives, dont les sièges sont respectivement situés à Caen (Calvados) et Ancenis-Saint-Géréon (Loire-Atlantique), ont annoncé le 22 septembre entamer des discussions en vue d’un « rapprochement stratégique ».

Le premier groupe coopératif français

Pour les deux mastodontes (Agrial pèse 7,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024 et Terrena 5,6 milliards), ce rapprochement serait stratégique pour mieux résister aux crises, à l’inflation et à la concurrence européenne. Il permettrait surtout de répondre mutuellement aux attentes des agriculteurs adhérents (12 000 pour Agrial, 18 000 pour Terrena). Le nouveau géant pèserait près de 13 milliards d’euros de chiffre d’affaires, devenant le premier groupe coopératif français, devant InVivo, avec des activités dans le lait, la viande, les salades, les céréales et le cidre, notamment. Il totaliserait près de 35 000 salariés et 180 sites industriels.

Dans leur communiqué commun, les deux coopératives évoquent trois piliers : le soutien au développement des productions animales et végétales, la construction de filières agricoles et agroalimentaires créatrices de valeur et l’accompagnement à l’agroécologie.

Une fusion officielle après 2026 ?

Agrial et Terrena précisent que l’année 2026 sera celle des pourparlers et des dialogues avec leurs collaborateurs et leurs adhérents. Elles rappellent que ce sont ces adhérents qui auront le mot de la fin, avec un vote dont la date restera à déterminer.